PRÉSENTATION DU PROGRAMME


Programme de Partenariat FAO-Belgique « Gestion des connaissances et genre »

Défini de façon concertée entre la Belgique et la FAO, le programme « Gestion des connaissances et genre » fait partie du programme multilatéral de la Belgique pour la période 2008-2011.
Les programmes financés précédemment par la Belgique ne prenaient pas systématiquement en compte la problématique du genre. De plus, les acquis des projets composant ces programmes n’étaient pas valorisés convenablement. Ces deux constats sont à l’origine de la création du programme «Gestion des connaissances et genre » qui capitalise les acquis antérieurs et en intégrant les questions de genre dans toutes les composantes du programme actuel.

Mission

Le programme « Gestion des connaissances et genre » a pour mission d'améliorer les conditions de vie des populations rurales, d’intégrer les questions de genre dans les projets qui en font partie et veiller à ce que l’échange de connaissances se fasse entre les différents acteurs impliqués dans le programme grâce à une approche participative.
Le programme «Gestion des connaissances et genre » a donc pour but de :
  • rendre plus efficace la diffusion des connaissances ;
  • promouvoir le partage des savoirs ;
  • faire connaître et diffuser les bonnes pratiques, notamment en matière d'appui à la sécurité alimentaire et d'autonomisation des populations rurales, particulièrement les femmes ;
  • mettre en synergie le plus grand nombre possible d'acteurs du développement (réseaux, administrations, société civile, organisations paysannes, organisations de producteurs, autres organisations internationales bi- et multilatérales).
Finalité

Le programme «Gestion des connaissances et genre » a comme finalité de contribuer à la sécurité alimentaire des populations rurales en Afrique de l’Ouest (Burkina Faso, Mali, Niger et Sénégal), en veillant à ce que toutes les catégories de population soient incluses, notamment celles qui par les mécanismes et procédures sociales, institutionnelles, économiques et politiques sont souvent écartées, le plus souvent les agricultrices et les femmes rurales.
Il se fixe comme objectif global de capitaliser et de diffuser les savoirs validés en matière de sécurité alimentaire et d’autonomisation des populations rurales, notamment les femmes. Bien au-delà de la simple fourniture d’informations, il s’agit de valoriser les résultats acquis et de les alimenter en recourrant :
  • à une communication interactive à tous les niveaux
  • au renforcement des capacités
  • au partenariat entre toutes les parties prenantes, en particulier avec les agriculteurs et les agricultrices et à la mise en réseaux